La lanterne magique (17e siècle)⚓

La lanterne magique est l'ancêtre des appareils de projection et particulièrement du projecteur de diapositives.
Elle permet de projeter des images peintes sur des plaques de verres à travers un objectif, via la lumière d'une chandelle ou d'une lampe à huile.
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Le thaumatrope (1825)⚓

Le thaumatrope est un jouet optique qui exploite le phénomène de la persistance rétinienne.
Il s'agit d'un disque sur lequel figure sur chaque face un dessin (l'un est réalisé à l'envers de l'autre). Le fondu de ces deux dessins rendu possible par la vitesse de rotation du disque donne l'illusion d'un seul dessin.
Le Thaumatrope est en fait une illusion d'optique.
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Le phénakistiscope (1832)⚓

Le phénakistiscope est un jouet optique (inventé en 1832) donnant l'illusion du mouvement attribué à la persistance rétinienne.
Il comporte un disque en carton, percé de dix à douze fentes, sur lequel un mouvement est décomposé en une séquence d'images fixes, et un manche permettant son maintien pendant sa rotation. Pour percevoir le mouvement, le spectateur se place en face d'un miroir et met ses yeux au niveau des fentes du disque, du côté opposé aux dessins. Il fait ensuite tourner le carton. Les fentes servent d'obturateur en ne laissant apparaître l'image reflétée dans le miroir qu'un très court instant. L'œil voit donc une seule image, qui semble être en mouvement lorsque le disque tourne à une vitesse suffisante.
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Le zootrope (1834)⚓

Le zootrope est un jouet optique inventé en 1834 qui permet de donner l'illusion de mouvement d'un personnage dessiné.
Un tambour percé de dix à douze fentes sur sa moitié supérieure abrite à l'intérieur une bande de dessins décomposant un mouvement cyclique. Le tambour est fixé sur un axe à sa base inférieure, ce qui permet de le faire tourner. On perçoit en boucle les mouvements des séquences animées en les regardant à travers les fentes pendant la rotation. La persistance rétinienne relie chaque dessin à l'autre, donnant l'illusion de la continuité, mais l'obturation provoquée par le passage des parties pleines du tambour provoque l'effacement de cette persistance rétinienne, qui permet la perception les unes après les autres des vignettes dessinées. Ces illusions, visuelle et psychologique, sont à la base de l'invention du cinéma.
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Le folioscope (1868)⚓

Un folioscope, ou feuilletoscope, ou feuilleteur, en anglais flip book, est un petit livret de dessins ou de photographies qui représentent un personnage ou un animal en mouvement, dont les gestes sont décomposés chronologiquement, et qui, feuilleté rapidement, procure à l'œil l'illusion que le sujet représenté est en mouvement, illusion optique provoquée par la persistance rétinienne et l'effet phi.
C'est l'un des jouets optiques qui ont précédé et accompagné l'invention du cinéma.
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Le praxinoscope (1876)⚓

Le praxinoscope améliore le zootrope dont il emprunte le principe de la bande de douze dessins décomposant un mouvement cyclique.
Comme dans le zootrope, cette bande interchangeable est disposée à l'intérieur d'un tambour qui tourne autour d'un axe servant accessoirement de pied.
Mais dans le praxinoscope, un cylindre à facettes sur lequel sont disposés douze petits miroirs a ajouté à l'intérieur du tambour. Cette "cage de miroirs" tourne en même temps que le tambour et la bande à animer.
Pour aller plus loin avec le praxinoscope